Fables Nouvelle édition (2 tomes complet pour cette édition)

La Fontaine Jean de (1621-1695)

H. Fournier Ainé éditeur à Paris,1839, in 8 (23,5 x 15 cm), 3 ff + XXVIIII + 292 pages - 4 ff + 312 pages. illustration d'un frontispice sur chine en tête de chaque volume, et de 240 dessins hors-texte gravés sur bois et des ornements divers (frises animées, culs-de-lampe et capitales ornées, d'après des œuvres de J. J. Grandville. Reliure plein chagrin rouge, plats avec grands décors romantiques, filets sur les coupes, chasses décorées de dentelles intérieures dorées, dos avec faux-nerfs, titre et tomaison dorés, toutes tranches dorées. +++++++ Seconde édition un an après la première (1838) de ces fables de La fontaine illustrées par Jean Ignace Isidore Gérard dit Jean-Jacques Grandville (1803-1847). Cette édition comprend 240 hors-texte gravés sur bois par les meilleurs artistes (Brévière, Hébert, Smith). Une des meilleures productions de Grandville qui put, dans ce livre, donner livre cours à son talent avec entre autres ces célèbres animaux habillés, prétextes à une critique de la société et du pouvoir. Ces illustrations (on en compta 343 à sa mort)connurent immédiatement un grand succès. Les dessins de Grandville de genre fantastique et zoomorphes (métamorphoses d’êtres humains, d’animaux et de plantes) lui valurent d’être revendiqué par les surréalistes. Grandville a reçu ses premières leçons de dessin de son père, peintre miniaturiste. À l'âge de vingt et un ans, il s'installe à Paris et, peu de temps après, publie un recueil de lithographies intitulé Les Tribulations de la petite propriété. il s’est vraiment fait connaître par Les Métamorphoses du jour (1828-29), une série de soixante-dix scènes dans lesquelles des personnages humains sont représentés avec une tête d'animal en situation pour un rôle dans la comédie humaine. Le succès rencontré par ces œuvres a conduit divers périodiques tels que « La Silhouette », « L'Artiste », « La Caricature », « Le Charivari » à l’engager comme collaborateur et dessinateur et ses caricatures politiques caractérisées par une merveilleuse fécondité d’inspiration satirique, ont bientôt suscité un engouement général. Ses dessins déplaisaient à Adolphe Thiers, qui fit promulguer, en 1835, sous le règne de Louis-Philippe une loi exigeant une autorisation préalable pour la publication de dessins et de caricatures. Après ce rétablissement de la censure, Grandville s’est tourné presque exclusivement vers l'illustration de livres, en illustrant divers ouvrages comme ceux d’Honoré de Balzac, de Florian, de Swift, de Defoe, et surtout les Fables de La Fontaine - Belles reliures d'époque mais en état d'usage, Intérieurs avec quelques rousseurs très pâles et discontinues, reliure solide de qualité sans coupure mais avec 6 coins rognés et quelques frottements, exemplaire d'usage solide.